Les 3 horizons, un modèle de maturité?

Le modèle des 3 horizons, conçu à l’origine pour cartographier l’innovation et la croissance au fil du temps, peut également servir de modèle de maturité en alignant chaque horizon sur les étapes de développement organisationnel.

Les 3 horizons

Pour expliquer brièvement comment le modèle des 3 horizons peut également servir de modèle de maturité pour une organisation ou une entreprise, vous pouvez le formuler ainsi :

Horizon 1 (activité principale/opérations actuelles) : représente l’état actuel de l’organisation, en se concentrant sur le maintien et l’optimisation des processus existants. Cette étape correspond à la phase de maturité initiale où l’organisation affine ses capacités principales et stabilise ses opérations.

Horizon 2 (opportunités émergentes) : à ce stade, l’organisation commence à explorer de nouvelles opportunités, à innover dans son cadre existant et à développer de nouvelles capacités. Cela correspond à une phase de maturité plus avancée où l’organisation recherche activement la croissance et la diversification.

Horizon 3 (idées visionnaires/transformation) : la dernière étape consiste à lancer des innovations révolutionnaires et à transformer l’organisation pour assurer un succès à long terme. Cet horizon correspond à une organisation très mature qui mène le changement dans le secteur et fait constamment évoluer son modèle commercial.

En progressant à travers ces horizons, une organisation non seulement innove mais mûrit également, passant de la stabilité à l’adaptabilité et, finalement, au leadership du secteur.

Notre approche des PLEINS HORIZONS

Il y a un constat, généralement partagé, à l’effet que les organisations ont une approche beaucoup trop “court termiste” ou myopique, ce qui les contraint alors à prendre des décisions et s’engager dans des actions sujettes à un déficit informationnel puisque les informations relatives au plus longs termes (incluant le moyen terme) sont omises ou négligées puisque considérées comme ayant peu d’impacts.

Considérant les 3 Horizons comme une approche essentielle au plein développement d’une organisation, nous avons développé PLEINS HORIZONS, un programme exhaustif qui définit et documente les 3 horizons d’une organisation afin qu’elle puisse mieux se guider dans la poursuite réussie de ses horizons du court, moyen et long terme.

En conclusion

L’environnement incertain et volatile dans lequel les organisations évoluent quotidiennement, la vigilance devient un avantage essentiel afin d’assurer la pertinence et la continuité d’une organisation, d’où l’importance de considérer tous les horizons (les 3) afin que le développement soit non seulement en continu mais complet.

À votre futur!

Apprendre la prospective

L’UNESCO soutient la littératie des futurs depuis 2012 : c’est la compétence qui permet aux personnes de mieux comprendre le rôle du futur dans ce qu’elles voient et font.

La littératie des futurs ou apprendre la prospective

Comprendre la prospective

La prospective est la pratique consistant à anticiper les tendances, les défis et les opportunités futurs pour éclairer les décisions actuelles. Cela implique l’exploration systématique des futurs possibles, en exploitant les données, l’analyse des tendances et la planification de scénarios pour guider la planification stratégique.

Le besoin de prospective (selon l’UNESCO)

Dans notre monde complexe, les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés nécessitent des approches plus inclusives et agiles en matière de conception de politiques et de prise de décisions. Enracinée dans la discipline de l’anticipation, la littératie des futurs peut améliorer notre capacité à façonner des politiques et des systèmes qui résistent aux chocs et créent non seulement une résilience à long terme, mais une capacité de croître par l’effet des chocs.

Défis mondiaux : le changement climatique, les perturbations technologiques, les changements démographiques et l’instabilité géopolitique nécessitent des stratégies proactives.

Impacts locaux : les communautés régionales et locales sont confrontées à des défis uniques qui nécessitent des pratiques de prospective adaptées pour garantir la pertinence et l’efficacité.

Survie organisationnelle : dans un marché en évolution rapide, les entreprises doivent anticiper les changements du marché pour rester compétitives.

Autonomisation individuelle : les individus peuvent mieux gérer leur carrière, leurs finances et leur vie personnelle en comprenant les tendances futures et en se préparant en conséquence.

Le besoin d’enseigner la prospective

Puisque nous agissons toutes et tous dans la conscience du futur, il est avantageux de commencer son enseignement en bas âge afin de créer des citoyens en pleine possession de leur capacité naturelle de penser au futur, de prévoir, d’anticiper et d’ajuster leurs décisions et actions afin de créer leur futur espéré.

Éducation précoce en prospective

Développement de programmes : intégrer les concepts de base de prospective et de réflexion prospective dans les programmes des écoles primaires et secondaires.

Pensée critique : encourager la pensée critique, la créativité et les compétences en résolution de problèmes dès le plus jeune âge pour favoriser un état d’esprit avant-gardiste.

L’enseignement supérieur

Programmes spécialisés : développer des programmes de premier cycle et des cycles supérieurs axés sur la prospective, les études futures et les domaines connexes.

Approche interdisciplinaire : promouvoir la recherche et l’éducation interdisciplinaires qui combinent des connaissances de divers domaines pour relever les défis futurs complexes.

Apprentissage tout au long de la vie : établir des programmes de formation continue qui permettent aux professionnels de rester informés des tendances et des compétences.

Dans les organisations 

En tenant compte de l’incertitude et de la volatilité des conditions économiques et environnementales courantes, les organisations ont un grand intérêt à implanter et promouvoir les avantages, sinon la nécessité de regarder plus loin que le court terme afin d’assurer sa continuité, mais aussi d’affirmer sa capacité à fournir une vision pour un avenir trop incertain. 

Intégration progressive : une organisation peut implanter progressivement son approche au futur (prospective) et partager les possibilités que le futur représente plutôt que de représenter le tableau d’un futur fixe et déterminé.

Risques, avances et avantages : la pratique de la prospective permet à une organisation de mieux percevoir les risques et opportunités qu’elle peut alors convertir en avances et avantages compétitifs que la vue à long terme et l’analyse des tendances et déclencheurs de changements lui procurent.

L’organisation apprenante : une organisation apprenante est une organisation humaine (entreprise, administration, etc.) qui met en œuvre un ensemble de pratiques et de dispositions pour rester en phase avec son environnement (Wikipedia). La prospective a cet effet positif de mieux représenter les avantages et risques de son environnement en considérant tous les horizons (présent, prochain et futur).

Le pouvoir humain : la prospective est d’abord et avant tout une capacité humaine traduite en méthode. La prospective participative crée un grand sentiment d’appartenance, d”auto-détermination, de contribution et d’espoir face au futur incertain and volatile*.

* Le monde VICA = Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu

Conclusion 

Adopter la prospective est essentiel pour naviguer dans les complexités du 21e siècle. En nous engageant dans la prospective, nous pouvons créer des citoyennes et citoyens qui ne sont pas fragilisés par un manque d’adaptation ou de connaissance par rapport au futur, aux futurs. Cet engagement permet de créer des sociétés au moins résilientes et au mieux antifragiles qui sont capables de s’adapter, d’être avant-gardistes et de croissance post-traumatique.

    À votre futur.

    Des défis pour le Québec

    Le Québec a des défis face auxquels une approche “de” prospective peut dégager non seulement les risques engagés mais aussi les opportunités à exploiter.

    Un diagnostic nous permet de savoir où on en est et la direction possible d’un scénario de continuation si des décisions et actions alignées avec un futur désiré ne sont pas prises au moment opportun. Bien que le futur soit en quelque sorte dans le présent à travers ces décisions et actions, puisque le futur ne se crée pas du jour au lendemain. Si les changements rapides et discontinus nous enlèvent du temps pour réagir, en revanche, la prospective nous offre la possibilité d’allonger le temps en anticipant des changements possibles ou plus probables.

    Vous trouverez ci-après une courte information et des références pour en savoir plus sur (1) dix perturbations à considérer au Canada (2) la baisse de la compétitivité et de la performance canadienne (3) le Québec moins productif (4) la perception des risques au Québec – Cirano (5) une politique industrielle qui freine et enfin (6) Montréal, ville intelligente en perte de terrain.

    Dix (10) perturbations à considérer

    Le Rapport “Horizons de politiques” Canada (2024)  mentionne les 10 perturbations les plus probables et celles ayant le plus impact. Ce rapport invite à la réflexion :

    “Les leaders, les responsables politiques et les dirigeant.e.s ont tout intérêt à réfléchir aux éventuelles perturbations qui se profilent à l’horizon lors de l’élaboration de politiques, de programmes et de stratégies. Ces perturbations peuvent créer des défis ou des occasions. Certaines peuvent être évitées ou leur impact minimisé, tandis que d’autres nécessitent une adaptation.”

    Source: https://horizons.service.canada.ca/fr/2024/perturbations/index.shtml

    Baisse de la compétitivité et performance canadienne

    La IMD (International Institute for Management Development) à Lausanne, Suisse produit depuis son Centre Mondial de la Compétitivité (IMD World Competitiveness Center) un rapport sur différents facteurs comme la compétitivité des pays, les villes intelligentes, etc.

    Performance canadienne en baisse

    https://www.imd.org/entity-profile/canada-wcr/#_yearbook_Economic Performance

     

    Le Québec moins productif!

    Les Québécois, de moins en moins productifs? – Les affaires, 12 décembre 2023

    Première estimation de la productivité des matières au Québec – Institut de la statistique du Québec, 5 décembre 2023

    Source : Productivité et prospérité au Québec – Bilan 2023, Centre sur la productivité et la prospérité – Fondation Walter J. Somers, Somers, HEC Montréal, mars 2024.

    Remarque: * OCDE19 = moyenne pour les pays étrangers énumérés dans le graphique, ce qui exclut le Canada, l’Ontario et le Québec.

    Le baromètre de Cirano 2022

    La perception des risques au Québec

    Bien que les trois principales préoccupations sur le plan personnel restent les mêmes depuis 2011, leur classement est différent pour la première fois cette année :

    1. 49 % des Québécois ont choisi les risques économiques et financiers dans leurs deux principales préoccupations, en hausse de 10 points par rapport à 2021.
    2. Les risques reliés au système de santé viennent ensuite, avec une proportion de 47 %, en hausse de 5 points.
    3. Les risques environnementaux et reliés aux ressources énergétiques figurent parmi les deux principales préoccupations de 29 % des Québécois, en baisse de 4 points par rapport à 2021. Cette baisse relative est en lien direct avec la très nette et très forte progression des risques perçus pour les enjeux économiques et financiers, et pour les enjeux reliés au système de santé.

    Source:de Marcellis-Warin, N., Peignier, I., & Gleize, T. (2022). BAROMÈTRE CIRANO 2022: La perception des risques au Québec (2022LI-02, , CIRANO.) https://doi.org/10.54932/QCAW6141

    Rapport en PDF: https://cirano.qc.ca/files/publications/2022LI-02.pdf

      Une politique industrielle qui freine

      La croissance économique du Québec freinée par sa politique industrielle des 25 dernières années

      En dépit des milliards de dollars de fonds publics injectés dans la politique industrielle de la province au cours des 25 dernières années, le gouvernement du Québec n’a pas su inverser les effets du long déclin de son économie. Pire, il s’accroche toujours à une mécanique fiscale désuète qui aggrave désormais la situation en interférant dans le processus de réallocation des ressources dans l’économie.

      Rapport en PDF:

      https://cpp.hec.ca/wp-content/uploads/2024/03/PP-2023-01.pdf

        Montréal, ville intelligente en perte de terrain

        Index des villes intelligentes (Smart City Index)

        La IMD a publié le rang des villes intelligentes et donc celui de Montréal pour 2024. Elle est passée du 69 (2023) au 80 rang (2024). Il ne faut pas conclure que Montréal est devenue moins intelligente, mais que d’autres villes sont devenues plus intelligentes. Je vous invite à prendre connaissance du rapport en utilisant le lien ci-dessous afin de vous familiariser avec les critères de performance dont, par exemple, la transparence qui ne semble pas être d’un intérêt primordial pour la ville et pourtant il me semble que les Québécois.es aiment la transparence. Un oubli ou simple négligence probablement.

        Pour en lire davantage :

        https://www.imd.org/smart-city-observatory/home/

        Rapport sur l’INDICE DE CIRCULARITÉ DE L’ÉCONOMIE* au Québec

        * Circularité ne veut pas dire tourner en rond mais pourrait ne pas l’exclure si on ne s’y prend pas bien.

        Ce rapport est le fruit d’une initiative appelée ¨Circularity Gap Reporting Initiative (CGRi)“, qui est propulsée par la “Circle Economy Foundation“. Ce type de rapport a débuté en janvier 2018, lorsque le premier (Circularity Gap Report) a été lancé au World Economic Forum à Davos. Cette initiative annuelle du CGRi mesure l’état de l’économie mondiale et identifie les principaux leviers de la transition vers la circularité mondiale. Le CGRi fournit également des informations sur l’écart de circularité des différents pays, villes et secteurs. Pour améliorer l’analyse et les recommandations de tous les rapports sur l’écart de circularité, l’Initiative a formé une Alliance mondiale des données axée sur l’utilisation des données comme une force pour le bien (traduit du site).

        Le rapport sur le Québec est accessible sur leur site: https://www.circularity-gap.world/quebec

        Ou ici sur le site : INDICE DE CIRCULARITÉ DE L’ÉCONOMIE au Québec

        Une invitation à prospecter davantage que de conclure

        L’objectif de balayer l’environnement et les horizons plus lointains périodiquement est d’exercer une vigilance constante et de provoquer une réflexion et une analyse préalable ou préactive qui conduit à des initiatives positives dans le présent afin de créer un futur qui représente bien nos valeurs et aspirations plutôt que de nous reléguer à la résignation à un futur imposé ou dont la correction nous a échappé.

        À votre futur!

        La littératie des futurs

        La Littératie des Futurs (Futures Literacy) est la compétence qui permet aux gens de mieux comprendre le rôle de l’avenir dans ce qu’ils voient et font.

        Prospective ou Foresight?

        Traditionnellement, la “foresight” trouve son origine dans les pratiques mises de l’avant par la Rand Corporation fondée en 1948, afin d’analyser et de comparer les choix alternatifs en matière de défense et composée alors d’experts tels que scientifiques représentant la majeure partie des sciences physicochimiques, ainsi que d’économistes et de psychologues.

        Suite à une scission (spin-off) de la Rand en 1968, l’Institute For The Future est fondé afin d’aider les organisations à planifier l’avenir à long terme.

        La pratique de la “prospective” quant à elle a des origines européennes (BERGER et Als.) lequel privilégiait les méthodes lean, qui pouvaient être appliquées de manière collaborative directement par les décideurs. Aujourd’hui, à tout le moins dans les pays anglophones, la foresight et prospective sont utilisées et pratiquées invariablement.

        Qu’est-ce que la littératie des futurs?

        Selon UNESCO (adapté) :

        La Littératie des Futurs (Futures Literacy) est la compétence qui permet aux gens de mieux comprendre le rôle de l’avenir dans ce qu’ils voient et font. Dans notre monde complexe, les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés nécessitent des approches plus inclusives et plus agiles en matière de conception de politiques et de prise de décision. Ancrée dans la discipline de l’anticipation, la Littératie des Futurs peut améliorer notre capacité à façonner des politiques et des systèmes qui résistent aux chocs et créent une résilience à long terme. La Littératie des Futurs aide les gens à comprendre pourquoi et comment nous utilisons l’avenir pour préparer, planifier et interagir avec la complexité et la nouveauté de nos sociétés.

        Comment cela aide ?

        Grâce à une approche structurée, les organisations et les individus découvrent les origines de ce qu’ils imaginent et peuvent leur donner les moyens de diversifier leurs actions.

        Utiliser le futur pour repenser le présent

        En explorant différents types d’avenirs – probables, préférables et recadrés – les participants sont encouragés à échapper aux récits dominants sur l’avenir et à adopter de nouvelles possibilités d’actions. En intégrant une perspective à long terme, les gens apprennent à utiliser l’avenir pour voir le présent sous un nouveau jour.

        Favoriser un avenir diversifié

        Grâce à un processus d’apprentissage par l’action participative, les gens peuvent ressentir et donner un sens à divers récits du futur et explorer différentes façons de “connaître le futur” grâce à un processus de création de connaissances par intelligence collective. Ce processus crée une appréciation du changement, conduisant à un degré plus élevé de confort face à l’incertitude et à la différence.

        Agentivité, autonomisation et coopération

        La Littératie des Futurs est une matérialisation de la capacité et de la volonté des personnes à déterminer leur futur ; elle leur donne les compétences nécessaires. Ses ateliers sont des processus participatifs conçus pour inclure les voix de tous les “futurs”. Avec des perspectives alternatives, les gens innovent et diversifient leurs choix. La Littératie des Futurs permet aux gens d’être plus créatifs, ouverts, expérimentaux et innovants.

        À votre futur!

        La prospective en 4

        Lorsqu’une organisation considère de pratiquer la prospective afin de combler ses vides stratégiques, plusieurs voies peuvent être considérées après avoir tenu compte d’une certaine logique dont le cheminement est brièvement expliqué ci-dessous.

        I. Prendre conscience du futur

        La première étape consiste à prendre conscience de ce que représente le futur en fonction de deux éléments; le futur en tant qu’éventualité dans le temps et le futur en tant que capacité. Cette étape, dans le monde de la prospective, est appelée la conscience du futur qui est définie comme suit :

        II. Acquérir la compétence

        Ensuite vient l’acquisition de la compétence ou le développement de la Littératie des Futurs (Futures Literacy), c’est de permettre aux gens de mieux comprendre le rôle de l’avenir dans ce qu’ils voient et font. Comme on l’a vu dans l’article intitulé “La Prospective Et La Littératie Des Futurs“, la littératie est ancrée dans la discipline de l’anticipation ; elle est une matérialisation de la capacité et de la volonté des personnes à déterminer leur futur. Enfin, elle leur donne les compétences nécessaires afin de se préparer à un avenir inconnaissable et incertain, en recherchant un sens et des images de l’avenir qui s’affranchissent fondamentalement des paradigmes contraignants et des modèles préexistants.

        III. Exercer la compétence

        La compétence acquise en s’engageant dans l’apprentissage de la littérature du futur est appelée la prospective, une manière structurée et systématique d’utiliser des idées sur le futur pour anticiper les opportunités, les défis et les risques possibles afin de mieux se préparer au changement. La prospective utilise une gamme de méthodologies, telles que l’exploration de l’horizon à la recherche de changements émergents, l’analyse des mégatendances et l’élaboration de plusieurs scénarios, pour révéler et discuter d’idées utiles sur le futur. Nous utilisons ensuite ces idées pour prendre de meilleures décisions et agir maintenant, et aussi articuler un futur qui se révèle comme un futur souhaité ou préféré.

        IV. Exercer de la vigilance

        La veille prospective consiste à collecter de manière continue et structurer une diversité d’informations et à les analyser afin de comprendre les transformations présentes et futures de l’organisation  ainsi que de son environnement. Elle concourt à une prise de décision informée des futurs possibles et/ou souhaitables, et ultimement souhaités ou préférés.

        Il est reconnu que ce type de veille regroupe trois missions principales :

        • Observer l’environnement stratégique ;
        • Détecter les signaux faibles, c’est-à-dire les informations relatives à des changements qui peuvent se produire dans l’environnement ;
        • Analyser les informations qui pourraient mettre en péril la stratégie d’une entreprise.

        Comme la veille de risques, légale ou compétitive, la veille prospective s’exerce de façon continue selon des périodes et fréquences qui répondent aux besoins de l’organisation et à son degré d’exposition et de vulnérabilité au dynamisme du changement de son environnement.

        À votre futur!