Des Questions
Lorsque l’on regarde le futur, notre reflexe naturel concrétisé dans la version de la planification ou projection stratégique est de projeter les données du présent dans le futur afin de s’en faire une idée. Dans la prospective, la prémise de base basée sur la propension de nous les humains à anticiper est par conséquent à l’effet que le présent est plutôt une retrojection du futur. Dans une certaine approche ontologique, on dit que le futur dans lequel on vit détermine qui on est dans le présent.
Est-ce que notre futur a un futur?
Dans une entrevue avec Peter Thiel (dont j’ai égaré la source), ce dernier affirme que la technologie constitue pour les américains, une ressource naturelle.
Dans cette espace qu’occupe géographiquement la technologie, y’a-t-il des zons libres ou franches? Y’a t’il un espace pour une application culturelle, régionale ou locale. Est-ce que notre besoin d’appertenance de reconnaissance nous porte à utiliser des technologies qui nous portent préjudice, dans une analyse de dernière minute ou dernier ressort?
Une invitation à prospecter davantage que de conclure
L’objectif de balayer l’environnement et les horizons plus lointains périodiquement est d’exercer une vigilance constante et de provoquer une réflexion et une analyse préalable ou préactive qui conduit à des initiatives positives dans le présent afin de créer un futur qui représente bien nos valeurs et aspirations plutôt que de nous reléguer à la résignation à un futur imposé ou dont la correction nous a échappé.
À votre futur!