Selon la position d’AUGMNT, le déficit stratégique représente l’état d’insuffisance d’une stratégie alimentée par une information ne tenant compte de la totalité de son environnement tel qu’il existe sous les 3 horizons.
À tort ou à raison, beaucoup de stratégies sont articulées sans trop tenir compte des risques et opportunités du long terme et de leurs effets possiblement pervers sur la situation actuelle de l’organisation.
Une stratégie articulée, sans la sagesse d’une information couvrant les 3 horizons peut encourager des décisions et actions créant un préjudice économique tel que, par exemple, aller de l’avant avec un investissement amorti sur le long terme mais dont les bénéfices auront une portée plus courte.
Chez AUGMNT, nous percevons les 3 horizons comme des domaines d’informations stratégiques à exploiter pleinement afin d’assurer à une organisation (un territoire aussi) la compétitivité, continuité et pérennité nécessaires. Par conséquent, le fait de ne pas considérer l’information d’un horizon ou de le faire que partiellement crée ce que nous appelons un déficit (d’information) stratégique.
Une notion empruntée du déficit technologique
Cette notion du déficit stratégique est empruntée de la notion du déficit technologique, un peu à la façon du droit comparé, lorsque l’on compare une notion de droit dans un système avec la même notion dans un autre système, comme par exemple. le droit de propriété en droit civil français et celui du droit anglais.
Le déficit technologique décrit une situation dans laquelle une technologie ne fait pas ce qu’elle est censée faire parce qu’elle est obsolète et n’est plus capable de faire fonctionner les systèmes actuels, ou ne se rentabilise pas et crée alors un investissement à déficit.
Un des facteurs contribuant au déficit technologique est le manque de connaissances des membres de l’équipe de la haute direction et du conseil d’administration pour poser des questions éclairées et aligner la technologie sur la stratégie.
De la même façon, une stratégie peut ne pas faire ce qu’on attend qu’elle fasse ou a justifier un investissement à long terme qui deviendra rapidement obsolète ou ne fonctionnera pas efficacement ou de façon rentable dans les conditions actuelles ou nouvelles.
Il en revient à la haute direction et, le cas échéant, au conseil d’administration, ou au propriétaire unique ou majoritaire pour les plus petites organisations, de combler ce manque de connaissances et c’est par la pratique de la prospective que ce manque se corrige afin que l’information “tout horizon” ou “pleins horizons” soit accessible et analysée.
À votre futur!